You are currently viewing MONTROUGE : fusion des écoles Renaudel A et B
  • Publication publiée :30 septembre 2023
  • Post category:Montrouge
  • Temps de lecture :4 min de lecture

La première est un constat. Comme vous l’avez dit en commission, Madame COLAVITA, et comme vous l’avez redit ici, l’évolution du nombre de classes à la baisse n’est pas un phénomène nouveau sur ce groupe scolaire, effectivement.
Toutefois, je poserai une petite question sur les mesures préventives qui auraient pu être prises avant cette fusion qui nous est proposée ce soir pour tenter de pallier ou d’atténuer cette évolution sur le secteur, parce que, là, nous sommes un peu acculés face à cette situation.

Nous nous interrogeons notamment sur le fait que l’on n’ait pas actionné un outil qui devrait pouvoir régler ces problèmes, en tout cas en partie : celui de la carte des secteurs scolaires, qui mériterait peut-être aujourd’hui d’être remise sur la table pour regarder comment les évolutions démographiques ont impacté la population scolaire, et demander peut-être que l’on redessine un peu cette carte des secteurs.

Je sais que ce n’est pas un exercice facile et qu’il n’amène pas toujours au consensus, mais c’est en tout cas un outil qui est à votre disposition pour équilibrer de manière équitable la répartition des élèves dans ces écoles et permettre d’en préserver le maximum, d’abord des classes et, in fine, peut-être, des écoles entières.

Ma deuxième remarque concerne la destination des locaux qui vont rester vacants. Nous avons une école qui, il y a quelque temps déjà, était composée de douze ou onze classes sur chacune alors qu’aujourd’hui, on en est à sept, de mémoire. Cela veut dire que, sur les deux équipements, on passe de 22 classes (on a même été au-delà) à 14 à peine aujourd’hui. Il y a quand même des locaux qui ont été rendus disponibles avec le temps et qui vont l’être encore plus aujourd’hui.

Donc que va-t-on faire de ces espaces laissés vacants, et, surtout, va-t-on se garder un peu de marge avec ces locaux disponibles pour permettre éventuellement une réversibilité de ce que l’on votera peut-être ce soir ?
Aujourd’hui, la situation démographique nous conduit à cette situation qui n’est pas facile, parce que fermer une école, ce n’est pas facile. Je ne vais pas vous sortir cinquante situations qu’il y aura ici ou là, mais fermer une école, c’est symboliquement très fort et je ne pas certain que l’on ait épuisé toutes les ressources avant pour arriver jusque-là. Ce n’est pas la faute de Mme COLAVITA directement. Je pense que nous vivons là les conséquences d’une évolution qui a été un peu plus longue que celle de ces derniers mois.

J’évoque la réversibilité de la situation parce que j’ai cru comprendre qu’un quartier pouvait possiblement subir quelques aménagements non loin de ces écoles ; je pense au quartier de la Marne et à ceux de toute cette partie ouest, dont on peut imaginer que, demain, nous l’espérons, ils amèneront peut-être quelques familles avec des enfants, en tout cas autre chose que des bureaux, qui sont déjà bien nombreux dans le coin. Il faudra donc que nous ayons des équipements qui permettent d’évoluer dans l’autre sens, c’est-à-dire de disposer encore de places pour accueillir cette évolution démographique plus positivement que celle que l’on voit aujourd’hui.

Donc premièrement, que fait-on de la carte des secteurs scolaires, parce que cette situation d’évolution démographique touche ce secteur mais aussi d’autres écoles de la ville (on n’est pas encore en train de les fermer, mais il y a de vraies évolutions) et, deuxièmement, qu’en est-il de la réversibilité du choix que l’on va faire là ?

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