« L’homme qui massacrait les arbres ».
L’été 2018 aura été l’un des plus chaud de ces dernières années et celles qui viennent verront le phénomène s’accentuer selon les climatologues. Le dérèglement climatique est là et il va falloir changer nos comportements collectifs si l’on souhaite atténuer le réchauffement planétaire annoncé.
La végétalisation de nos villes doit y contribuer. C’était une de mes propositions dès 2014 alors que la majorité municipale n’avait fait que bétonner Montrouge depuis de nombreuses années et continue de le faire aujourd’hui.
Mais l’été 2018 sera aussi celui qui aura révélé la véritable ambition écologique de la municipalité.
Une ambition écologique qui se résume à l’abattage pur et simple de la quasi-totalité des platanes qui longent la voirie de la place Creps à la place Jean Jaurès. C’est une partie du patrimoine environnemental de la ville qui s’envole. Les platanes, pour beaucoup, centenaires sont tronçonnés les uns après les autres !!! Quel gâchis, quel scandale ! Leur état phytosanitaire n’imposait aucunement cela. Il n’y a qu’à observer l’état des coupes (voir photos).
Le Maire et le paysagiste avaient indiqué lors de la réunion d’information sur l’aménagement de l’avenue Jean Jaurès que seuls les arbres malades seraient abattus et les autres déplacés. Une nouvelle réunion prévue à la rentrée devait aborder ce sujet. Au final seuls 30 platanes seront, semble-t-il, préservés sur les 90 existants. Qui peut croire que les 60 platanes ainsi abattus étaient tous irrécupérables… ? Tout cela sans concertation, sans information de la population. On voit à quoi servira cette prochaine réunion : à dire les choix irréversibles que le Maire a fait seul. Il restera donc celui qui aura massacré les arbres Montrouge au profit de sa seule ambition.
#MontrougeMériteMieux
L’intérêt des Montrougiens n’est pas celui-là. Il est de conserver, de préserver et d’améliorer le peu de patrimoine naturel de la ville. La mise en place d’un marché aux fleurs un week-end de printemps et quelque inauguration de bac à fleurs à un coin de rue ne suffisent pas à fonder une ambition écologique pour notre ville. Ce sont des moments certes sympathiques mais qui n’ont pour but que d’alimenter une communication « greenwashing » superficielle quand les Montrougiens sont en droit d’attendre des mesures bien plus structurelles sur ce sujet.
Car le projet d’aménagement de l’avenue Jean Jaurès n’est pas pour le Maire, un projet au service des Montrougiens ; si c’était le cas, il les aurait associés à son élaboration et défini avec eux les évolutions souhaitées. Ce projet n’est au final qu’un instrument électoraliste au service des prochaines échéances municipales. Les choses sont maintenant claires et les arbres de la ville en paient durement le prix !