En juin dernier, nous nous sommes engagés avec la liste Demain Montrouge, dans un processus collectif pour l’intérêt des Montrougiens, proposant des mesures utiles à nos concitoyens dans le contexte actuel de crise sanitaire et sociale.
Si cette démarche s’engageait alors dans un cadre respectueux de nos différences, force est de constater qu’aujourd’hui les conditions d’un travail réellement collectif ne sont plus réunies.
Le contenu de la tribune parue sans notre accord dans le prochain Montrouge Magazine acte, à notre grand regret, la séparation de nos chemins avec les autres élus du groupe.
Nous dénonçons avec force l’appel qui s’y trouve invitant à rejoindre l’association « L’avenir n’attend pas » fondée par Juliette Méadel, qui viserait aujourd’hui à se transformer en micro-parti politique en bénéficiant au passage de la défiscalisation permise par ce nouveau statut juridique.
Justifier son action en dehors des partis politiques actuels du fait de leur prétendue obsolescence et s’engager dans le même temps dans la création d’un parti politique est d’ailleurs pour le moins paradoxal.
Nous associer à l’appel des Montrougiens à s’inscrire dans ce mouvement — qui se veut avant tout un tremplin au service d’une ambition nationale, sans lien avec notre légitimité élective locale –, est une faute et la confiance que nous croyons fondatrice d’une action politique efficace est donc rompue.
Nul n’ignore notre appartenance au Parti socialiste, que nous assumons pleinement. Le choix de rassemblement porté par la liste « Montrouge Mérite Mieux » au second tour de l’élection privilégiait l’intérêt des Montrougiens et l’espoir de changement pour cette ville. Il n’était nullement de participer à cette mascarade qui s’organise.
Nous actons en conséquence la fin de notre participation au groupe Demain Montrouge.
Nous resterons mobilisés au service des Montrougiennes et des Montrougiens au sein du conseil municipal.
Vous pouvez compter sur notre engagement sincère.
Joaquim TIMOTEO, conseiller départemental, conseiller municipal
Flora CLAQUIN, conseillère municipale