Ce vendredi 16 octobre 2020 se tenait le deuxième conseil municipal de cette nouvelle mandature.
Identifié Cas contact COVID-19, je n’ai pu y assister même à distance puisque la ville de Montrouge se refuse à déployer des moyens techniques pour une participation en ligne , tout comme pour la diffusion en direct des débats.
Une nouvelle fois la séance a été très longue du fait d’un ordre du jour chargé. Je retire des débats dont j’ai eu connaissance a posteriori, 2 grands enseignements.
D’abord celui du constat d’une démocratie locale et participative peu considérée.
Pour première illustration, le choix du Maire et de sa majorité de rendre plus difficile le travail des élus d’opposition avec le raccourcissement des délais d’envoi des documents préparatoires au conseil par exemple, tout comme le refus des propositions d’améliorations de tenue du conseil municipal avec la retransmission vidéo.
Avec la ré-installation à l’identique des comités de quartier on poursuit avec le simulacre de démocratie participative qui resteront des chambres d’enregistrement ou d’information des décisions déjà prises par la Ville. Alors même que ces comités auraient pu être dotés de budget propre d’un niveau raisonnable pour financer des projets utiles pour chaque quartier, et ce de manière distincte des budgets participatifs dont on attend encore le bilan. Là aussi, le Maire a rejeté les propositions de l’opposition visant à en faire de véritables lieux où les citoyens participent et ont un pouvoir d’action sur leur quartier.
Le second enseignement est celui des premiers désaveux des engagements pris pendant la campagne.
Le débat sur les grandes lignes du budget pour 2021 a fait découvrir la volontaire du Maire d’augmenter de la part communale de la taxe foncière de 30% , passant dès l’année prochaine de 9,9% à 12,9%. Cette décision est à rebours complets des arguments développer par la liste LR-UDI-MODEM-LREM et repose sur des motifs connus depuis plusieurs années. Le voile se lève donc sur le mensonge de la majorité municipale actuelle déployé pendant la campagne électorale sur sa maîtrise de la fiscalité.